• 2024,
• 2023, Jeff Schinker, tageblatt.lu
on ne s’attendait pas vraiment à cette œuvre, où Florent Siaud fait quasiment oublier son hypotexte tant il le transforme en pièce à part entière, qui s’émancipe du pathos et de la grandiloquence de Goethe pour l’ancrer dans l’ici et maintenant d’un monde qui se meurt, où les enjeux métaphysiques du texte d’origine prennent une autre coloration, entre le rouge cramé des forêts qui crépitent et le bleu terne d’un monde qui prend l’eau. […] différentes scènes, souvent sensuelles, esthétiquement imparables, où, comme dans l’hypotexte, on parle de mortalité et d’âmes damnées à sauver sans cependant verser dans ce pathos ou cette grandiloquence qui étaient un peu dans l’air du temps, à Weimar, au début du 19e siècle.
• 2023, Jean-Claude Côté, Revue Jeu
Un spectacle sur la mort, sur fond de changements climatiques menaçant de mettre fin à l’humanité avec des performances d’acteurs et d’actrices exceptionnel·les. Siaud et toute son équipe se sont montrés diablement à la hauteur pour s’attaquer à ce grand classique du théâtre romantique.
• 2023, Yanik Comeau, Théâtralités
Si vous voulez de la lumière – Faust I, II et III est une fresque colossale, […] une histoire que nous connaissons déjà mais revisitée de façon brillante, contemporaine, palpitante… mariant habilement les points de vue de plumes de toutes les cultures, tragédie, comédie, sensualité, sournoiserie et ingéniosité.
• 2023, Louis Hoebregts, Atuvu.ca
Un Faust des temps modernes. […] Une performance réussie sur toute la longueur. […] La relation entre Faust et Méphisto est brillante. On y croit sans y croire, on aime et haï l’un ou l’autre par vague. La performance de Yacine Sif El Islam dans le rôle du diable est à souligner. Il continue de nous étonner jusqu’au bout de la pièce et même si on pourrait presque le détester par moment, on en veut toujours plus
• 2023, Edith Malo, Bible urbaine
Une épopée titanesque portée par des acteur∙trice∙s grandioses. [L]a prestation [de Francis Ducharme…] est impressionnante. […] La prestation des artistes et la mise en scène valent à elles seules le déplacement. […] Soulignons ici le travail de Romain Fabre, dont la scénographie est à couper le souffle, et de ses comparses, Julien Eclancher, à la conception sonore, et Eric Maniengui, à la conception vidéo. […] Si vous voulez de la lumière est une ode spectaculaire, tant pour les yeux que pour la langue de ces douze auteur∙trice∙s
• 2023, Rosalie Gagné, Le Cahier
c’est un travail plus qu’impressionnant pour cette production et on voit que ça vient du cœur. Je n’ai pas pu m’empêcher de me lever de mon siège pour applaudir l’incroyable engagement que tous les artistes ont donné à ce projet.
• 2023, BP Arts Media
Cette réécriture de Faust est résolument moderne
• 2022, Emmanuel Bernier, La Presse
Tous sont (…) excellents sur le plan scénique, une rare uniformité permise par l’excellente direction d’acteur du metteur en scène Florent Siaud qui, avec son équipe, signe quelque chose de très intéressant sur le plan visuel (…). Une production d’une portée universelle à voir et à entendre d’ici le 26 novembre. Et pourquoi pas à exporter, en France ou ailleurs.
• 2022, Sophie Pouliot, Revue Jeu
un opéra exceptionnellement engageant et prégnant.
• 2022, Odile Tremblay, Le Devoir
cette création originale, destinée manifestement aussi à l’exportation — on le lui souhaite —, se voit magnifiée par la musique de Julien Bilodeau, aux violons et aux choeurs exceptionnels, et par une mise en scène inventive. Elle tombe aussi à pic.
• 2022, Mario Cloutier, En toutes lettres
Salle comble donc jusqu’à la troisième mezzanine. (…) Le livret est de Michel Marc Bouchard. La musique de Julien Bilodeau. Et cette association est une immense réussite. (…) Le tout nous est livré sans accroc dans une superbe et très efficace mise en scène de Florent Siaud, dirigeant par moment un véritable ballet de personnages. Si vous n’êtes pas encore allé à l’opéra cette année et même si vous y êtes déjà allé, ne manquez surtout pas ce spectacle.
• 2022, Luce Langis, Patwhite
C’est à un véritable écrin de beauté que nous convie l’Opéra de Montréal avec le nouvel opéra « La beauté du monde » (…). Le chef d’orchestre Jean-Marie Zeitouni dirige les musiciens d’une main de maître. La mise en scène, magnifique, est l’oeuvre de Florent Siaud. (…) La salle était comble et les spectateurs fébriles (…). Un opéra que j’ai adoré! A ne pas manquer!
• 2022, Elie Catiel, Kinoculturemontréal
la mise en scène de Florent Siaud s’ajuste au décor surréaliste de Romain Fabre, évoquant le travail de Dalí, Miró et autres grands de leur génération. (…) Siaud se soumet volontairement à une direction d’acteurs et d’actrices bien strictes pour s’assurer que la théâtralité de l’œuvre soit respectée et que, surtout, le côté théâtral ressorte de cet opéra intentionnellement hybride (…) Avec La beauté du monde, les créateurs signent une œuvre intemporelle.
• 2022, Cyriel Truchi-Tardivel, Mattv.ca
C’est à la Place des Arts que le magnifique trio Julien Bilodeau (compositeur de talent et lauréat de plusieurs prix), Michel Marc Bouchard (librettiste, dramaturge et scénariste de grande renommée) et Florent Siaud (metteur en scène passionné), offre au public québécois une œuvre originale « La Beauté du Monde ».
• 2022, Caroline Rodgers, Ludwig van
Sans réserve, on y va! La beauté du monde est un opéra réussi dans une production de grande qualité dotée d’un budget conséquent, avec d’excellents interprètes, une histoire peu racontée auparavant, ainsi qu’un message fort et plus pertinent que jamais à notre époque.
• 2022, Marc-Yvan Coulombe, Lesartze
En plus de ses qualités esthétiques, ce spectacle dépasse largement la sphère du divertissement et touche à l’essentiel : que serions-nous sans l’art et la beauté ?
• 2022, Emilie Leclerc, Sors-tu.ca
La beauté du monde est une œuvre d’envergure mondiale et une réussite !
• 2022, Yanik Comeau, Theatralités
Dans un magnifique décor évocateur créé par Romain Fabre et avec des projections de Gaspard Philippe, le metteur en scène Florent Siaud (Les Enivrés, Britannicus, 4.48 psychose) dirige une distribution formidable et tend au public cette œuvre poétique toute en nuances et en chaleur.
• 2022, Eléonore Paul, Atuvu.ca
Mis en scène par Florent Siaud, la pièce offre une relecture extrêmement touchante et engagée de L’Étranger. Une reprise de l’œuvre d’Albert Camus qui rend aussi bien compte de la force du texte que de ses zones d’ombre (…) l’intelligence de cette pièce et l’actualité de son propos méritent que la salle de théâtre soit comble !
• 2022, Pierre-Alexandre Buisson, La Bible urbaine
Une relecture humanisante de «L’étranger» de Camus.
• 2022, Pauline Lenfant-Koenig, Le Délit
À cause du soleil d’Evelyne de la Chenelière est une pièce qui fait réfléchir sur la vie, la mort et l’identité réelle de ces « étranger·ère·s » dont on parle autant mais qui sont souvent représenté·e·s sans visage. Le texte et l’interprétation de cette pièce méritent amplement l’ovation qu’ils ont reçue.
• 2022, Elie Castie, Kinoculture
sous la houlette bienveillante et bien structurée de Florent Siaud, on ne pouvait s’attendre qu’à un brillant exercice de mise en scène. (…) Pari gagné autant pour De la Chenelière que pour Siaud.
• 2022, Valérie Savard, Spirale Magazine
Il faut aussi noter l’intelligence de la mise en scène minimaliste de Florent Siaud qui laisse toute la place à la parole, et dont les moments marqués (la scène de la danse dans le bar, entre autres) frappent d’autant plus. La pièce d’Evelyne de la Chenelière est brillante : en télescopant et en renversant les histoires de Meursault et de Medi, en en faisant des contrepoints, c’est non seulement un regard actuel qui peut être posé sur les réflexions existentialistes camusiennes, mais ce sont des points aveugles qui peuvent être investis, des torts qui peuvent être réparés, des situations qui peuvent être complexifiées.
• 2022, Nancie Boulay, BPArtsmedia
La mise en scène est signée par le talentueux Florent Siaud, qui a entre autres dirigé 4.48 Psychose, le solo mémorable de Sophie Cadieux présenté en mai dernier au Théâtre Prospero. Ici, il s’est entouré d’une distribution de choix composée de comédiens de renom et de nouveaux visages.
• 2022, Valérie Garrigue, Cultures gourmandes
La distribution est impressionnante
• 2022, Marie Labrecque, Le Devoir
C’est à un séduisant jeu fictionnel que convie Pacific Palisades. […] Le spectacle, habilement orchestré par Florent Siaud, adopte d’abord la forme d’une conférence documentaire […], le choix d’une comédienne pour porter ce solo impose d’emblée le brouillage entre réalité et fiction sur lequel joue brillamment Pacific Palisades
• 2022, Emmanuel Martinez, Le Journal de Montréal
Evelyne de la Chenelière […] brille seule sur la scène de la salle intime du Théâtre d’Aujourd’hui […]. cette proposition mise en scène avec talent par Floriant Siaud […] se distingue aussi par les thèmes que les personnages font rejaillir comme le besoin de vouloir croire en quelque chose, le désir d’être autre chose que soi-même ainsi que l’acceptation de la réalité. […] La scénographie est superbe
• 2022, Tania Lamoureux, BP Arts media
Un solo impressionnant
• 2022, Philippe Mangerel, Revue Jeu
« Guillaume, appuyé par la mise en scène sobre mais surprenante du talentueux Florent Siaud, mime les codes du genre tout en développant une réflexion sur la fiction. […] Dans cet étrange miroir aux alouettes, c’est d’ailleurs l’ensemble des éléments de la production (son, lumière, projections, jeu, texte) qui s’harmonisent, sans lourdeur, sans heurts et sans accrocs afin d’offrir au public un savoureux moment de théâtre postmoderne.
• 2022, Valérie Savard, Spirale magazine
tout est pensé pour qu’il n’y ait jamais de coupure dans ce récit surréel, pareil à un rêve sans fin se transformant sans cesse devant nos yeux. […] Évelyne de la Chenelière [est] tout simplement éclatante dans cette pièce où elle revêt la peau de tous les personnages
• 2022, Marc-Yvan Coulombe, Lesartsze
Evelyne de la Chenelière passe d’un protagoniste à l’autre avec une aisance remarquable dans cette habile mise en scène de Florent Siaud. […] La magie de ce spectacle de 75 minutes repose […] en bonne partie sur l’harmonieuse combinaison des projections de David B. Ricard, des éclairages de Nicolas Descoteaux et de la musique de Julien Éclancher.
• 2022, Jason Paré, Journal Métro
Les transitions entre les différents personnages sont […] d’une fluidité bluffante, au point où progressivement […] on ne fait plus la distinction entre la fiction et le réel
• 2022, Valérie Garrigue, Cultures gourmandes
Quelle performance de la part d’Évelyne de la Chenelière !
• 2021, Mathieu Dochtermann, Toute la culture
Une plongée vertigineuse et diaboliquement fine dans une narration à tiroirs où les identités se dissolvent. Absolument recommandé. (…) La comédienne, Evelyne de la Chenelière, est tout simplement impressionnante (…), une superbe proposition, qui consacre la rencontre d’un grand texte, d’un habile metteur en scène et d’une fabuleuse comédienne. C’est un spectacle troublant, qui invite à de multiples niveaux de lecture, en même temps qu’il est totalement prenant, de bout en bout.
• 2021, Pacific Palisades fait partie des spectacles à ne pas manquer en novembre à Paris (Les Inrocks).
• 2021, Laurent Schteiner, Théatres.com
La mise en scène de Pacific Palisades par Florent Siaud constitue un aboutissement de choix pour cette histoire troublante aux multiples rebondissements. (…) Evelyne de la Chenelière, comédienne et autrice québécoise, incarne ce seul en scène avec brio. (…) Ce parcours halluciné (…) tient en haleine les spectateurs jusqu’au dénouement final.
• 2021, Charles-Edouard Aubry, Atlantico
❤️❤️❤️❤️. À cent lieux des dérives actuelles qui font de la vidéo un élément envahissant de la scénographie, Florent Siaud compose des tableaux où l’image et les voix off prennent leur juste place : ni trop ni trop peu et toujours au service de la mise en scène, sans prendre le pas sur la comédienne.Le jeu épuré et tout en retenue de l’épatante Evelyne de la Chenelière, qui porte magistralement ce texte exigeant et tient son public sous le charme
• 2021, Frédéric Bonfils, Fou d’art
Pacific Palisades est un spectacle incroyable et imprévisible qui ne ressemble à aucun autre. Un pari complètement fou et osé. Un immense coup de cœur, à voir absolument.
• 2021, Jean-Pierre Haddad, SNES, édition Culture
le pari est gagné au point de nous embarquer corps et âme dans l’histoire – celle racontée ou celle recréée sous nos yeux ? (…) La performance de la comédienne Evelyne de la Chenelière (…) est puissamment soutenue par l’équipe du spectacle invisible sur scène, mais si présente par ses effets : Florent Siaud à la mise en scène
• 2021, Mireille Davidovici, Théâtre du Blog
Evelyne de la Chenelière, tantôt androgyne, tantôt vamp, se métamorphose à vue d’œil pour interpréter avec vigueur, une vingtaine de personnages sans qu’on discerne la part de fiction et de réalité dans ses rencontres. (…) Entre roman policier à l’américaine et reportage scrupuleux, le metteur en scène a su monter un habile tissage pour semer le doute
• 2020, La Dispute, France Culture
Coup de coeur de Charles Arden
• 2020, Guillaume Tion, Libération
la mise en scène de Florent Siaud fait traverser les frontières de la mort à la passion amoureuse tandis que le compositeur Guillaume Connesson, lui, alterne les ambiances musicales
• 2020, Sophie Bourdais, Télérama
Sur le plateau, une épatante distribution de jeunes chanteurs français mixe avec le plus grand naturel dialogues parlés et parties chantées. […] Et la mise en scène de Florent Siaud s’appuie sur une astucieuse scénographie, à base de panneaux coulissants, de projections vidéo et de lumières bleutées, pour rendre inextricable et fonctionnel le mélange de comédie, de drame, d’histoire d’amour et d’humour noir qui imbibe ces cocasses Bains macabres.
• Philippe Venturini, Les Echos
Pétillants « Bains macabres » à l’Athénée […] s’ébat dans ces « Bains macabres » une joyeuse équipe de jeunes talents. Au premier rang, l’orchestre des Frivolités Parisiennes […]. Réglée par Florent Siaud et organisée selon un dispositif simple mais habile, [la scène] profite de voix légères mais adaptées à chaque rôle.
• 2020, Regard en coulisse
une réussite toutes catégories confondues, […] au rang des créations les plus abouties dans le domaine du théâtre mis en musique. Tout simplement. […] un spectacle subtil, audacieux, haut de gamme
• 2020, Yannick Foratier, Classique mais pas has been
Réussite éclatante pour les bains macabres. […] Des rires fusent, plusieurs coups de feu claquent et l’opéra s’achève, aussitôt acclamé par le public du théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet, évidemment conquis. […] la réussite de cette réalisation repose sur la grande harmonie du trio composition/livret/mise en scène, permettant au tout d’atteindre d’habiles équilibres, avec l’apparence du facile. […] Dernier élément du triptyque, la mise en scène, signée Florent Siaud, est du même acabit : simple et signifiante avec effets comiques efficaces, elle permet également à l’aspect fantastique de l’œuvre de se déployer. Sa profondeur devient alors palpable, provoquant alors un certain vertige.
• 2020, Alain Cochard, Concertclassic
Vrai travail d’équipe, Les Bains Macabres sont portés par une énergie collective que la mise en scène de Florent Siaud et la scénographie de Philippe Miesch savent à la fois nourrir et canaliser, jouant à plein sur le second degré et l’ironie. […] Deux grosses heures de plaisir et un immense éclat de rire final. Plongez sans hésiter
• 2020, Marc Portehaut, Classicagenda
Les interprètes de cet opéra comique se révèlent être à la hauteur du défi que Guillaume Connesson s’est lancé. […]Il est vrai qu’ils sont tous mis en valeur par la belle et efficace mise scène de Florent Siaud, lequel n’a pas été tenté, par bonheur, de « surjouer » un texte et une partition qui se suffisent à eux-mêmes. Il faut y associer Philippe Miesch pour la scénographie et les costumes du spectacle ainsi que Nicolas Descôteaux pour les lumières. […] Les trente cinq instrumentistes sont très impliqués dans ce voyage onirique, étrange et comique à la fois, dirigé de main de maître par le chef néerlandais Arie van Beek
• 2020, Brigitte Cormier, Forum Opera
Nous voici emportés dans un tourbillon sonore et visuel qui ira crescendo jusqu’à la fin. […] Tout s’enchaîne comme par magie au rythme d’une musique colorée, expressive, moqueuse, parfois violente ou sentimentale qui force l’admiration […] Sous la direction du metteur en scène Florent Siaud, les neuf chanteurs-acteurs assurent leurs rôles avec compétence […]
• 2020, Charles Arden, Olyrix
La musique, l’intrigue et la scénographie (panneaux coulissants sur des révélations terribles et sur lesquels sont projetés des génériques de 7ème art) sont au diapason et synchronisés pour donner l’effet d’un film à la Hitchcock, avec des scènes vertigineuses (comme Vertigo qui est d’ailleurs inspiré d’un roman intitulé D’Entre les morts), un humour macabre à mourir de rire (rappelant Mais qui a tué Harry ?) puis un emballement digne de La Mort aux trousses et même d’un Western Tarantino. […] Le public fait un triomphe à cette œuvre qui transforme la mort […] en un opéra-comique »
• 2020, Froggy Delight
Dans une scénographie de Philippe Miesch empruntant aux codes contemporains, split-screen horizontal, effet algeco avec parois translucides et projection vidéos, Florent Siaud signe une mise en scène vive et alerte
• 2020, Foudethéâtre
Il faut courir voir ce spectacle génial. Un opéra polar plein d’humour et de fantômes
• 2020, Thibault Vicq, opera-online
Débuts étincelants de Guillaume Connesson à l’opéra. […] Soucieuse des équilibres et des textures, la formation [des Frivolités parisiennes] parvient à une lisibilité très accomplie avec le chef Arie Van Beek. […] La mise en scène de Florent Siaud (dont on avait apprécié la mise en espace sur Pelléas et Mélisande à l’Opéra National de Bordeaux il y a deux ans) colle intelligemment tous les morceaux du puzzle. […] On ne peut que conseiller cette plongée en eaux troubles, où suspense et lyrique font bon ménage !
• 2020, Philippe Ramin, Bachtrack
Connesson et ses Bains macabres à l’Athénée, une eau de jouvence. *****
• 2020, François Lafon, Musikzen
Une musique savante et volontiers volubile – orchestration riche ‘à la française’ […]. Tout cela mis en scène par Florent Siaud entre Meliès et Branquignols, bonne farce pas si drôle donnant le ton de ces bien nommés « Bains Terminus » où se frôlent l’en-deçà et l’au-delà […]. Plateau impeccable et monté sur ressorts […], direction elle aussi « label-qualité » d’Arie Van Beek.
• Mars 2019, Le Devoir, Christian Saint-Pierre
Florent Siaud fait briller de mille feux la tragédie dans Britannicus. [Un] spectacle aussi délicat que grandiose
• Mars 2019, Radio-Canada, « le samedi et rien d’autre », Francine Grimaldi
Sylvie Drapeau est immense […]. Belle distribution qui maîtrise les alexandrins avec fluidité, avec naturel. Bravo au metteur en scène Florent Siaud pour sa directeur d’acteur.
• Mars 2019, La Presse, Jean Siag
Florent Siaud relève tout un défi en reprenant ce texte de Racine, qui raconte « les premiers instants d’un monstre naissant ». Un récit qui demeure très actuel quand on pense aux « empereurs » d’aujourd’hui et à toutes leurs dérives.
• Mars 2019, Revue Sequences, Elie Castiel
la mise en scène magistrale de Florent Siaud assure une (in)temporalité soumise aux caprices des Dieux et des Humains. Passé, présent et futurs obscurs se juxtaposent dans un jeu scénique hallucinant
• Mars 2019, LesArtsze, Eric Sabourin
c’est un événement magistral dans l’histoire de l’interprétation de ce classique donné en véritable état de grâce, sous nos yeux.
• Mars 2019, Eklectik Meida, Catherine Gervais
Une distribution magistrale, une équipe technique hors-pair et la confiance d’une directrice artistique intuitive auront permis de monter ce Britannicus avec succès. Cependant, c’est à Florent Siaud , à qui l’on doit la réflexion profonde sur cette œuvre de Racine, que nous devrions décerner l’ultime couronne de laurier.
• Mars 2019, Hors Champ, Danyel Turcotte
Indéniablement une production magistrale avec des comédiens complètement investis et bien entendu une mise en scène géniale. Un moment de théâtre unique.
• Mars 2019, Avant-Première.ca, Hanen Hattab
le metteur en scène Florent Siaud a dévoilé au public du TNM – Théâtre du Nouveau Monde le Britannicus du XXIe siècle. […] L’équipe derrière ce travail magistral a ancré la tragédie romaine intemporelle dans l’air du temps en lui donnant une dimension performative.
• Mars 2019, Sorstu.ca, Gilles G. Lamontagne
Une grosse commande, avec prise de risque, qui aura demandé deux ans de travail acharné à Florent Siaud pour en arriver au brillant résultat que voilà.
• Mars 2019, Arp.media, Tan Bélanger
Florent Siaud, égal à lui-même, nous offre une majestueuse mise en scène où le talent des comédiens est mis de l’avant. L’ensemble est sobre mais ce grand chef d’orchestre nous réserve des surprises.
• Mars 2019, Huffington Post, Sophie Jarma
le spectacle est majestueux, les costumes et les décors très réussis […]. Et c’est fort agréable d’entendre la langue de Racine et ses alexandrins musicaux parfaitement déclamés par l’ensemble des acteurs
• Mars 2019, Bible urbaine, Valérie d’Auteil
Une mise en scène puissante
• Mars 2019, Théâtralités, Yanik Comeau
le metteur en scène montre à quel point il maîtrise ce texte qu’il aime d’amour. […] Dirigés habilement, les comédiens brillent.
• Mars 2019, Notre Montréalité
La troupe au complet excelle
• Mars 2019, Monthéâtre, Olivier Dumas
La production surprend surtout par ses prestations d’actrices et d’acteurs, à l’aise avec cette écriture complexe, pourtant rendue ici avec naturel. À cet effet, elle rejoint les réalisations antérieures de Florent Siaud […] où nous apercevions déjà son talent prodigieux à dévoiler les tensions palpables des individus et leurs difficultés à vivre leurs passions exacerbées.
• Mars 2019, Le Contemporaliste
D’emblée, Sylvie Drapeau s’avère époustouflante […]. Ducharme incarne brillamment ce Néron à la fois dandy, colérique et impulsif […]. C’est donc avec un véritable plaisir qu’on se laisse transporter dans l’univers tragique de Racine vu par Florent Siaud. […] l Bref, il s’agit d’une production à voir absolument !
• Janvier 2019, The Art chemists
Parmi les spectacles qui ont marqué cette fin d’année, 4.48 psychose, la dernière œuvre de la sulfureuse dramaturge britannique Sarah Kane, donnée au théâtre Paris Villette.
• Novembre 2018, Le Figaro
La comédienne Sophie Cadieux pulvérise tout ce que l’on croyait savoir de ce texte de Sarah Kane. Impressionnant. […] L’accord du metteur en scène audacieux et ferme dans ces choix avec cette femme debout […] donne à cette heure de théâtre, de littérature, d’émotion une puissance toute particulière. […] Il faut voir ce grand moment
• Novembre 2018, Libération
Sophie Cadieux irradie dans l’intense monologue écrit par la Britannique avant son suicide.
• Novembre 2018, Telerama
À travers l’interprétation brûlante de vie de l’athlétique Québécoise Sophie Cadieux, on redécouvre le monologue crépusculaire et testamentaire […] de la sulfureuse dramaturge anglaise Sarah Kane.
• Novembre 2018, Un Fauteuil Pour l’Orchestre
La mise en scène de Florent Siaud nous laisse sans voix, comment parler de cette heure splendide qui nous est offerte […].
• Novembre 2018, Toute la culture
Traduction, mise en scène, jeu d’actrice… Florent Siaud prend plusieurs paris audacieux qui éclairent d’une lumière nouvelle le dernier et très sombre texte de Sarah Kane.
• Novembre 2018, Radio Campus Paris
Le texte et la mise en scène sont impressionnants (…), c’est une des meilleures pièces que j’ai vues ces derniers mois. C’était incroyable (…). La scénographie est hallucinante.
• Novembre 2018, Les Trois Coups
Depuis la position d’un lancé de javelot jusque dans le tremblement d’un pouce, la mise en scène de Florent Siaud révèle une sensualité insoupçonnée.
• Novembre 2018, Arts-chipels.fr
Sophie Cadieux, magnifique, intransigeante […] prend ce texte à bras le corps et nous en donne une interprétation incroyablement sensible et lumineuse.
• Novembre 2018, Le Petit Rhapsode
Elle nous remue et nous secoue à nous couper le souffle.
• Novembre 2018, hellotheatre
Sophie Cadieux dévore les planches avec une boulimie d’ogresse. Florent Siaud la dirige à merveille, sans caricature. » hierautheatre « Une présence étrangement radieuse et vivante. Un spectacle intense.
• Janvier 2018, Libération
Les silences qui concluent cette œuvre sont parmi les plus denses qui soient. […] C’est peut-être à cette aune qu’il faut juger la qualité d’une production de Pelléas et Mélisande. Et le silence qui s’est alors emparé de l’Auditorium de Bordeaux était sublime de recueillement.
• Janvier 2018, Opéra Magazine
Le Pelléas et Melisande donné le 21 janvier par l’Opéra National de Bordeaux est un spectacle touché par la grâce : orchestre enivrant, chef merveilleusement inspiré (Marc Minkowski), vidéos évocatrices mais jamais envahissantes, direction d’acteurs puissamment fouillée (Philippe Béziat et Florent Siaud), distribution enthousiasmante. Chiara Skerath fascine en Melisande, Alexandre Duhamel bouleverse en Golaud, Sylvie Brunet et Jérôme Varnier font encore mieux que d’habitude en Geneviève et Arkel. Quant à Stanislas de Barbeyrac, miraculeux de beauté vocale, de jeunesse et de crédibilité, il surclasse tous les Pelléas dont le disque a conservé le souvenir ! Une reprise s’impose.
• Janvier 2018, Forum Opera
Disons-le bien haut et fort, nous avons assisté à une représentation théâtrale d’une très haute intensité, née du talent et de l’intrépidité conjugués. […] une réussite indiscutable et mémorable, à la mesure des risques pris. […] Une exceptionnelle production.
• Janvier 2018, Classicagenda
Autant le dire sans détours, ce spectacle est une grande réussite. La mise en scène de Philippe Béziat et Florent Siaud est sobre mais d’une infinie poésie. Elle est soutenue par un remarquable travail sur les lumières (Nicolas Descôteaux) et sur la vidéo (Thomas Israël). […] la réussite de ce spectacle repose également sur une superbe exécution musicale. Et pourtant il s’agit d’une prise de rôle pour les trois rôles principaux. Chiara Skerath et Stanislas de Barbeyrac semblent si parfaitement coller à leurs rôles qu’on peine à croire qu’ils l’interprètent ici pour la première fois. […] Pour soutenir ce bel ensemble, Mark Minkowski dirige les forces de l’Opéra National de Bordeaux avec une clarté et une fluidité admirables. […] On ressort bouleversés mais ravis de ce spectacle en espérant qu’il sera rapidement repris
• Janvier 2018, Classiquenews
Superbe Pelléas à Bordeaux. […] chaque geste réglé par le duo de metteurs en scène s’impose avec un maximum d’intensité, et c’est par des vivats que les deux artistes seront accueillis au moment des saluts (un fait suffisamment rare pour qu’il soit évoqué ici !). […] A la tête d’un Orchestre National de Bordeaux dans une forme olympique, le directeur général de l’institution girondine, Marc Minkowski, cisèle la partition de Debussy […] ce n’est pas le moindre de ses mérites d’avoir rassemblé une distribution entièrement française, à la diction impeccable, qui permet de saisir chaque mot de Maeterlinck et de donner ainsi aux dialogues, toute leur force. […] nous n’avons pas le souvenir d’une équipe ayant aussi bien rendu justice à la musique comme au texte…
• Janvier 2018, Sud-Ouest
Bouleversant Pelléas. […] Marc Minkowski a annoncé que ce « “Pelléas et Mélisande” ferait l’objet d’une reprise. On espère bien. Car deux représentations seulement, c’est du gâchis tant tout est ici d’une intensité rarement entendue chez Debussy.
• Janvier 2018, Resmusica
« L’événement de ce mois de janvier est bien à Bordeaux avec cette nouvelle production de Pelléas et Mélisande, unique opéra de Debussy, dont les trois prises de rôle par Chiara Skerath (Mélisande), Stanislas de Barbeyrac (Pelléas) et Alexandre Duhamel (Golaud) se révèlent hautement prometteuses. […] le rôle narratif et évocateur de l’orchestre debussyste flamboie dans cette disposition qui fait immédiatement partager la vigueur de la direction de Marc Minkowski et la richesse des couleurs de l’Orchestre National Bordeaux Aquitain […]. L’orchestre est ainsi au cœur de l’opéra, le théâtre y évoluant tout autour avec cohérence.
• Janvier 2018, Olyrix
En offrant une triple prise de rôles à trois jeunes chanteurs majeurs des scènes françaises, l’Opéra de Bordeaux fait preuve d’une audace payante, réalisant trois bonnes pioches. […] Évitons tout suspens : ces trois artistes devraient revenir souvent à ces rôles. […] La souplesse du chef laisse ainsi éclore le mystère que le livret impose et que la musique renforce. […] Comme dans l’œuvre de Maeterlinck, le réalisme [des images se] jette dans le mystère, effaçant les frontières entre ces deux mondes.
• Janvier 2018, Opera online
Pelléas et Mélisande à Bordeaux marqué par une triple prise de rôle mémorable. […] Deux très belles soirées qui marquent la réussite du pari fou de Marc Minkowski de transformer cette version de concert en version scénique.
• Décembre 2018, La Bible urbaine
Cette pièce chorale […] s’est révélée grandiose. […] Avec leurs inhibitions tombées, leurs paroles complètement libres et leurs vérités dévoilées, les personnages campés par cette distribution sans faille nous ont énergisés et inspirés
– Décembre 2017, Radio-Canada
C’est un délice, une mise en scène de Florent Siaud extraordinaire
• Novembre 2017, Le Devoir
Siaud offre un spectacle fascinant. […] Les dix interprètes formant la distribution plus que solide impressionnent par leur maîtrise de ces personnages chancelants. […] la partition physique élaborée par Siaud charge les rencontres entre les personnages d’une rare et envoûtante intensité. […] Dans cet univers, les conceptions sonores et lumineuses semblent toujours justes et enveloppantes, autant au service des récits que de leur part évocatrice. C’est aussi le cas des vidéos projetées sur un décor aux mouvements joyeusement magiques.
• Novembre 2017, La Presse, “la semaine idéale”
Avec Les enivrés, Ivan Viripaev a signé une pièce hors norme et totalement déjantée. Portée par une magnifique équipe d’acteurs, la production dirigée par le talentueux Florent Siaud est l’événement théâtral de cette fin de saison. Le jeu de chacun des 10 interprètes est merveilleux.
• Novembre 2017, La Presse
En montant la pièce d’un auteur qui symbolise le nouveau drame russe, Florent Siaud signe un spectacle jouissif et délirant » ; [les comédiens] sont si bons qu’on pourrait leur donner un prix de la meilleure interprétation ex æquo » ; « [la] mise en scène en déborde de sens, de profondeur, de trouvailles. Les concepteurs s’engagent dans la même direction artistique […], une réussite totale !
• Novembre 2017, Revue Jeu
« Il faut courir au Théâtre Prospero : ce spectacle réjouissant, enlevé, remuant, mérite le détour. (…) Une distribution du tonnerre, dirigée de main de maître, brille ici de tous ses feux dans une suite de tableaux réglés avec minutie.
• Novembre 2017, Huffington Post
Un grand moment de théâtre au Théâtre Prospero
• Novembre 2017, Fugues
Exercice de dramaturgie, de mise en scène et d’interprétation de haute voltige. Mais quand la magie opère entre les trois niveaux, l’ivresse gagne le spectateur pour une des meilleures pièces de l’année.
• Novembre 2017, Zoneculture
Les Enivrés, une comédie sombre et lumineuse à la fois, investit la scène de la Salle principale avec une distribution hallucinante dirigée de main de maître par Florent Siaud, créant ainsi un événement théâtral incontournable.
• Novembre 2017, magazine Spirale
Elles sont rares ces œuvres qui, comme Les Enivrés, d’Ivan Viripaev, arrivent à nous interpeler directement, à venir nous chercher dans nos derniers retranchements.
• Novembre 2017, sorstu.ca
Les Enivrés d’Ivan Viripaev au Théâtre Prospero. Du champagne
• Novembre 2017, Les irrésistible de Marie-Anne
Les dix comédiens, pour quatorze enivrés, sont tous très crédibles dans leurs rôles respectifs et tiennent la cadence durant l’heure trente que dure le spectacle. Un vrai tour de force ! […] une expérience théâtrale de haute voltige.
• Novembre 2017, Alternative Rock Press
Les Enivrés, c’est 14 personnages joués par 10 extraordinaires comédiens aux talents multiples. […] Les Enivrés est brillamment mise en scène par Florent Siaud […]. Il signe ici une mise en scène qui pour être épurée n’en est pas moins dangereusement efficace. […] à voir absolument
• Novembre 2017, Bible urbaine
c’est à une version assez grandiose qu’on a droit
• Novembre 2017, atuvu.ca
“Les Enivrés” : plongeon fracassant dans les abysses
• Novembre 2017, montheatre.qc.ca
L’ambiance des Enivrés a quelque chose à voir avec l’absurdité ultralucide d’un Ionesco ou d’un Beckett ou encore avec certaines œuvres de Dostoïevski dans lesquelles le tragique et le comique cohabitent. C’est une véritable chance que l’on puisse découvrir de mieux en mieux l’intelligence d’une dramaturgie comme celle de Viripaev
• Novembre 2017, gesansfiltre.com
Impossible de sortir indemne de ce spectacle cathartique qui navigue entre l’humour et la tragédie. Une douce folie libère la parole des Enivrés portée par une distribution impressionnante sur la scène du Théâtre Prospero.
• Novembre 2017, Redlipstalk
C’est sur la scène principale du Théâtre Prospero qu’une distribution exceptionnelle de dix acteurs vous transportera pour une heure et demi de spectacle sans entracte dans une nuit déchaînée au travers de ruelles, de bars et d’appartements.
• Novembre 2017, dariobivonablog
Je me suis enivrée de ce que le théâtre a de meilleur à offrir pour les spectateurs : du texte avec de la profondeur. […] C’est du grand théâtre que je vous recommande vivement.
• Novembre 2017, lafabriquecrepue.com
La distribution en or, qui compte entre autres Paul Ahmarani, David Boutin, Maxime Denommée et Maxim Gaudette, y emprunte des figures de clowns tristes, tantôt enfantins, tantôt philosophes. […] La mise en scène, orchestrée par Florent Siaud, qui avait monté Illusions sur les mêmes planches en 2015 […] demeure dynamique du début à la fin.
• Décembre 2017, Le Quotidien
Un Carpe Diem moderne au rythme soutenu pour une pièce multiple aux comédiens qui s’engagent corps et âme. Superbe !
• Décembre 2017, Luxembourg Wort
[Florent Siaud] réussit une mise en scène colorée, chamarrée, surlignée, bondissante, chorégraphiée, musicale. Il emporte ses comédiens dans un rythme prestissimo, exigeant d’eux un engagement physique de tous les instants, et jouant de ce fait sur quelques moments de pause bienvenus (…) les comédiens répondent exactement aux intentions du metteur en scène, les accomplissent : la Luxembourgeoise Eugénie Anselin, manifestement si heureuse d’une mise en scène qui lui permet de déployer l’ampleur de son jeu, les deux Québécois Eric Bernier et Renaud Lacelle-Bourdon, si différents et si complémentaires. Une réussite donc pour cette vraie coproduction franco(La Comédie de Picardie)-luxo-québécoise.
• Novembre 2017, La Presse
Bouffée d’air frais dans la grisaille absolue du temps présent que cette nouvelle mise en scène de Florent Siaud avec des complices allumés. […] Le jeu, appuyé par la mise en scène dynamique de Florent Siaud, est un baume pour notre époque.
• Novembre 2017, Fugues
Joyeuse, éclatée, surprenante, Nina, c’est autre chose est avant tout une pièce revigorante et qui déchire les voiles de toute mélancolie. À voir.
Nina, c’est autre chose présente une belle facture visuelle et corporelle, ainsi qu’une distribution impeccable.
• Novembre 2017, sorstu.ca
Le comédien Renaud Lacelle-Bourdon s’éclate complètement au Théâtre La Chapelle Scènes contemporaines dans une pièce de Michel Vinaver très habilement mise en scène par Florent Siaud. Telle une bombe d’énergie à l’état brut, il emporte tout sur son passage
Un grain de folie (…) émane du spectacle. Un grand tourbillon de légèreté.
• Novembre 2017, Infoculture
La pièce écrite par Michel Vinaver en 1976 est très joliment mise en scène par Florent Siaud (…). Tout donne à cette pièce un ton charmant, rafraichissant, joyeux et aussi émouvant. Les acteurs sont remarquables
• Novembre 2017, Mattv
Florent Siaud a sélectionné des artistes éclectiques accomplis pour étoffer la pièce d’intermèdes dansés par le trio. Le tango se lie à l’écriture complexe de l’auteur
N’hésitez pas, allez-y tout de suite, achetez votre billet, parce que c’est sans doute l’une des meilleures pièces de la saison
Difficile de dire si cette grande qualité du spectacle, celle de ne pas tomber dans les stéréotypes, revient à Lepage et à son texte d’une vivacité d’esprit et d’une maîtrise formelle impressio
Belle surprise en cette fin de saison théâtrale que la nouvelle pièce d’Étienne Lepage. Toccate et fugue est un texte fort pertinent sur la froideur de notre époque empreuinte de désamour. Ce court spectacle au rythme techno-saccadé est dirigé par un metteur en scène inspiré, Florent Siaud, et vraisemblablement inspirant pour des acteurs en grande forme.
L’auteur et le metteur en scène mettent en place une mécanique efficace qui régit les interactions des personnages et leur quête de satisfactions immédiates sans souci des conséquences. La production est par ailleurs bien servie par une distribution impeccable.
• Avril 2017, Gilles G. Lamontagne, sors-tu.ca
En somme, tout le sextuor désaccordé de cette distribution est excellent. De toute évidence, ils ont été bien dirigés par un Florent Siaud, lequel se mesure pour la toute première fois à un auteur québécois. […] On le sent heureux de travailler à valoriser la langue aux dialogues vifs et télescopés d’Étienne Lepage.<
• Avril 2017, Sophie Jama, infoculture.biz
La comédie grinçante d’Étienne Lepage met en scène six acteurs irréprochables […] Elle laisse un goût amer dans la bouche et nous oblige à nous questionner sur les relations que nous entretenons avec les autres.
• Avril 2017, Nancie Boulay, Alternative Rock Press
La force des personnages réside dans le jeu irréprochable des six comédiens.
• Avril 2017, Emmanuelle Ceretti-Lafrance, pieuvre.ca
Le naturel des acteurs est désarmant et accentue le malaise qui emplit tranquillement le théâtre au fur et à mesure que la pièce avance. Les comédiens représentent tous très bien le mal-être et le désarroi de leur personnage, sans toutefois tomber dans la caricature.
• Avril 2017, Denis-Daniel Boullé, Fugues
Signé Étienne Lepage, Toccate et Fugue est un texte coup de poing. Coup de poing redoublé par la mise en scène de Florent Siaud. (…) Les comédiens (…) se sont appropriés les partitions d’Étienne Lepage et de Florent Siaud avec brio
• Avril 2017, Sébastien Bouthillier, Mattv
une électrocution de 65 minutes
• Avril 2017, Marie-Anne Poggy
le coup de coeur irrésistible de la semaine
• Avril 2017, Jordan Dupuis, Quartier Général
Un texte coup de poing, (…) une distribution de rêve, une mise en scène “extrêmement efficace (…). Un show définitivement à voir cette saison
• Février 2017, Luc Boulanger, La Presse
Florent Siaud est un jeune prodige de la mise en scène. (…) Il a la fougue d’un jeune premier et l’étoffe d’un vétéran
• Mars 2017, Mario Cloutier, La Presse
Un merveilleux directeur d’acteurs
• Mars 2017, La Presse, Mario Cloutier, à propos de Don Juan revient de la guerre
Don Juan revient de la guerre est une production magistrale menée de main de maître par Florent Siaud (…) Un tableau d’ensemble fort impressionnant dans la main d’un chef d’orchestre inspiré.
• Mars 2017, Revue Jeu, Jean-Claude Côté, à propos de Don Juan revient de la guerre
Maxim Gaudette offre une prestation solide (…) le travail de ce metteur en scène d’exception mérite d’être suivi.
• Radio-Canada Ici première, Francine Grimaldi, à propos de Don Juan revient de la guerre
Une superbe distribution
• Mars 2017, Bible urbaine, Pierre-Alexandre Buisson, à propos de Don Juan revient de la guerre
six actrices époustouflantes. (…) des projections très subtiles, couplées à des ambiances sonores très réussies. (…) Tout pour plonger le spectateur dans une sorte de transe. (…) mise en scène très maîtrisée.
• Mars 2017, Revue Séquences, Elie Castiel, à propos de Don Juan revient de la guerre
Le travail de Florent Siaud est aussi déterminant que possédé par un démon intérieur : le théâtre de la vie. (…) Pendant presque 95 minutes, nous sommes dans un univers qui ressemble au nôtre, mais qui nous échappe malgré tout, nous poussant quand même à réfléchir. (…) Essentiel.
• Mars 217, Esther Hardy, atuvu.ca, à propos de Don Juan revient de la guerre
J’ai été fascinée par la puissance d’évocation des souffrances (…) tel un grand cri de douleur jamais exprimé (…). Le talentueux Florent Siaud modèle chacune de ses scènes avec une adresse qui déborde de puissantes impressions.
• Mars 2017, Huffington Post, Sophie Jama, à propos de Don Juan revient de la guerre
Avec une distribution impeccable, de beaux costumes et une très intéressante scénographie, la pièce mise en scène par Florent Siaud au Prospero, dans un décor simple, mais efficace, des éclairages et des vidéos superbes, au bruit des derniers canons qui retentissent, donne à penser sur ce retournement de Don Juan.
• Montheatre, Sara Thibault, à propos de Don Juan revient de la guerre
Les comédiennes sont irréprochables (…). Don Juan revient de la guerre démontre à nouveau le grand talent de metteur en scène et de directeur d’acteurs de Florent Siaud
Metteur en scène au théâtre et à l’opéra, directeur de la compagnie franco-québécoise les Songes turbulents, Florent Siaud a présenté (…) Quartett de Heiner Müller, Illusions d’Ivan Viripaev et, en février dernier, 4.48 Psychose de Sarah Kane. Des spectacles à son image : brillants, intelligents, précis.
4.48 Psychose, un vertigineux monologue sur la façon de vivre avec sa mort.
laisse le spectateur béat de par la qualité de son jeu d’acteur et de sa mise en scène.
L’interprétation de Sophie Cadieux est absolument magistrale […]. Une performance à couper le souffle […]. La mise en scène de Florent Siaud est aussi terriblement efficace. […] Siaud a su mettre en scène avec brio les différentes pulsions mises de l’avant par le texte de Sarah Kane et a rendu limpide, de par ses choix d’effets lumineux ou sonores, toute sa complexité.
[…] difficile de sortir indemne de 4.48 Psychose. Grâce à la grande qualité de la production, on en sort indéniablement ébranlé. […] Le jeu, la traduction et la mise en scène, de Florent Siaud, en complète symbiose, laissent une grande place à l’intelligence de l’oeuvre. Une intelligence qui ouvre une brèche de lucidité chez le spectateur. […] C’est humain, c’est sensible, c’est raisonné… c’est donc troublant et dur. C’est surtout très bien fait.
Note de 5/5 ; l’interprétation de ce rôle [par Sophie Cadieux] restera dans les mémoires.
Avec sa mise en scène claire, riche et foisonnante, Florent Siaud s’éloigne du côté froid qu’on peut accoler à l’oeuvre, aidé par la très bonne traduction de Guillaume Corbeil et le travail des concepteurs. La vidéo très présente, le décor et les éclairages magnifiques, aux couleurs chaudes et rougeoyantes (signés par Romain Fabre et Nicolas Descôteaux), donnent à cette descente aux enfers quelque chose de très sensuel. Plus que le cerveau, le coeur est l’organe au centre de la proposition de Florent Siaud.
Mémorable ! […] C’est puissant, c’est à ne pas manquer pour tous les amateurs de théâtre. […] C’est vraiment très fort, très puissant, vraiment remarquable.
Tout en restant fidèles à l‘esprit irrévérencieux et décalé de Kane, ces sombres fragments sont présentés sous l’aspect d’une comédie noire à la sensualité inattendue – une touche légèrement déplacée, mais parfaitement assumée par la mise en scène » — « excellente performance de Sophie Cadieux qui livre une heure de monologue intense et hypnotisant. » — « ce qui devient crucial n’est pas ce [que les pièces de Kane] révèlent sur l’auteure, mais plutôt ce qu’elles révèlent sur nous-mêmes, spectateurs. C’est ce que Florent Siaud semble avoir saisi avec brio.
C’est une folle, une terrible folle, une magnifique folle, admirablement incarnée par Sophie Cadieux, seule sur scène, et qui veut qu’on la regarde disparaître. […] Dans le répertoire théâtral contemporain, on est, ici, quelque part, très haut ! […] Une charge créatrice qui profite ici d’une convergence de talents, d’une intelligence narrative rare et appréciable, pour en appréhender autant sa poésie que son caractère confondant.
• Janvier 2016, La Bible urbaine
Il y a […] beaucoup de talents réunis en ce moment à La Chapelle. […] Salutaire mise en scène. […] Sophie Cadieux a le don extraordinaire de faire ce qui semble contradictoire dans les termes, c’est-à-dire opérer avec fluidité toutes les ruptures de ton. Elle propose (on l’aura compris!) une interprétation aussi souple qu’investie, soutenue admirablement par un texte français poétiquement incarné signé Guillaume Corbeil.
• Février 2016, Artichautmag
“Je ne veux pas mourir”. Dans cette seule phrase réside l’essence de 4.48 Psychose, peut-être de l’oeuvre de Sarah Kane en enfer. Florent Siaud semble avoir compris cette subtilité, car sa lecture de la pièce est brillante : noire sans être pathétique, cynique sans être apathique, à la fois humoristique et rangée. [Florent Siaud] maîtrise de façon extraordinaire […] l’analyse du texte et la direction d’acteur.
“Spettacolo fresco”
Un délice.
Le festival Palazzetto Bru Zane à Paris s’ouvre avec Le Ventre de Paris, un récit gastronomique et musical à la découverte des chefs-d’œuvre de l’opérette et de l’opéra-comique. (…) Les airs se succèdent comme les ambiances, et les interprètes les restituent de manière convaincante et prenante, s’appuyant sur l’amusante mise en espace de Florent Siaud (qui n’épargne pas les musiciens) et l’efficace mise en lumière de Nathalie Perrier. (…) Un spectacle de grande qualité.
Ouvert avec une goûteuse comédie burlesque, le Ventre de Paris, au Théâtre des Bouffes du Nord, le festival romantique du Palazzetto Bru Zane invite à la redécouverte de George Onslow (1784-1853). Ce n’est pas un hors-d’œuvre mais un repas gastronomique chanté, entre tête de veau et omelette, que le Palazzetto Bru Zane, pour son festival parisien, a offert au public du Théâtre des Bouffes du Nord, en ouverture d’une semaine qui sera dominée par la figure du compositeur George Onslow, né, comme son nom ne l’indique pas, à Clermont-Ferrand en 1783, pour une redécouverte d’une œuvre méconnue. C’est là, en effet – ce travail de remise au jour et aux oreilles –, l’essentiel de l’activité du Palazzetto, autrement dit le centre de la musique romantique française installé à Venise, mais dont le rayonnement va désormais bien au-delà, avec un important travail d’édition de livres-disques (1), de recherche, des colloques, une aide à la formation de jeunes musiciens et, bien sûr, des concerts dans une collaboration suivie avec l’Opéra-Comique, les Bouffes du Nord ou encore l’Opéra royal de Versailles. Pour autant, le sérieux de ce travail n’exclut pas la fantaisie, comme on en eut la preuve heureuse, vendredi donc, avec le Ventre de Paris, « comédie musicale philosophico-burlesque en un acte sur la gastronomie française », soit autour d’une table, avec trois musiciens et quatre interprètes, un florilège d’airs d’opérette du XIXe siècle évoquant avec malice, dérision, enthousiasme, sans reculer devant les effets parodiques, les plaisirs et parfois les déplaisirs de la table. Paradoxalement, si on veut, ce joyeux tourbillon offrait aussi des morceaux de musique aussi beaux qu’inattendus comme tel air joué au flageolet (l’instrument) par Mélanie Flahaut. Côté chant, la mezzo-soprano Caroline Meng a emporté le public par sa présence physique dans une parodie cocasse de l’air du toréador de Carmen. Au total, une soirée champagne avec une vingtaine de compositeurs connus ou non (Bizet, Offenbach, Hervé, Serpette, Bruand, Mompou…).
• Mars 2015, critique d’Illusions par Pascale Saint-Onge, Montheatre.qc.ca :
Deux ans presque jour pour jour après le mémorable Quartett de Heiner Müller (présenté à la Chapelle), le metteur en scène Florent Siaud nous fait cadeau d’un nouveau spectacle, au Prospero cette fois. (…) On reconnaît rapidement la signature du jeune metteur en scène par l’atmosphère onirique enveloppante qui règne dans l’espace (…) Les quatre comédiens sont dirigés avec une main de maître. (…) Une fois de plus, Florent Siaud fait sa marque et signe un spectacle fort intelligent, un objet insolite au milieu de la programmation de cette saison à ne pas manquer sous aucun prétexte. Il prouve sa capacité à mettre en valeur des textes complexes, sa qualité de directeur d’acteurs tout en portant une signature particulière et unique. Si quelqu’un en avait douté jusqu’ici, il est maintenant possible de l’affirmer, le jeune metteur en scène est certainement l’une des figures importantes du milieu à surveiller au cours des prochaines années.
• Mars 2015, critique d’Illusions par Aurélie Olivier, Revue Jeu :
La Veillée a confié Illusions « à Florent Siaud, un jeune et talentueux metteur en scène actif aussi bien en France qu’au Québec (on se souvient de sa magnifique mise en scène de Quartett, d’Heiner Müller au Théâtre La Chapelle au printemps 2013). Disons-le tout de suite, la réussite est totale ! (…) Illusions est doux, insidieux et offre une lenteur enveloppante qui happe le spectateur et le fait voyager jusqu’aux tréfonds de l’âme humaine. (…) La mise en scène de Florent Siaud, d’une grande beauté formelle, fait admirablement ressortir les enjeux du texte. (…) Les projections, immersives et sublimes, reflètent l’idée de changement de perspective. Tout comme la bande sonore (bruits des vagues, discrets chants d’église, pluie), elles évoquent à la fois l’éternité et la mouvance. Le texte de Viripaev est à la fois profond et plein d’esprit et les comédiens comme la mise en scène font admirablement ressortir son humour (la scène de karaoké qui résume l’histoire est proprement hilarante).
• Mars 2015, critique d’Illusions par Fabien Deglise, Le Devoir :
(…) La rencontre entre un metteur en scène à l’efficacité redoutable –Florent Siaud, c’est son nom –, le texte puissant du dramaturge russe Ivan Viripaev et le quatuor formé de Paul Ahmarani, David Boutin, Evelyne de la Chenelière et Marie-Ève Pelletier est heureuse. Elle donne à cette introspection à quatre voix des sentiments humains, de l’amour, de la fidélité décortiqués à la lisière de l’existence cette dimension à la fois humaine, sensible et risible qui sied si bien à cette composante lumineuse de la dramaturgie slave contemporaine. (…) C’est vrai. C’est tendre. C’est tout, sauf un mirage.
• Mars 2015, critique d’Illusions par Philippe Couture, Le Voir :
Dans Illusions, d’Ivan Viripaev, l’amour est trompeur et le réel insaisissable. La mise en scène de Florent Siaud, minimaliste et précise, en fait un spectacle envoûtant et intelligent. (…) le spectacle de Florent Siaud est minimaliste, enveloppant, et il fait entendre les voix dans différentes tonalités, se montrant à la hauteur de la multiplicité des points de vue que contiennent les récits de Viripaev.(…) un spectacle d’une intelligence vibrante, posant des questions puissantes, dans un écrin esthétique soigné.
• Mars 2015, critique d’Illusions par Marie-Anne Poggi, Radio VM (91,3 FM)
J’ai ADORÉ Illusions d’Ivan Viripaev, hier soir. Une très belle découverte, à mille lieux d’Oxygène. (…) Pièce chorale, partition musicale d’une grande virtuosité, menée de main de maître par Florent Siaud et livrée de façon impeccable par les quatre comédiens. Un feu roulant ! Aucun temps mort ! (…) Quelle belle idée du Groupe de la Veillée d’avoir proposé ce texte ! J’espère que leur collaboration avec Florent Siaud n’en est qu’à son balbutiement. Tandem gagnant qui, il faut le souhaiter, incitera un grand nombre de spectateurs à venir au Prospero. Une réussite sur toute la ligne.
• Mars 2015, critique d’Illusions par Mario Cloutier, La Presse
Très belle production de La Veillée avec cette pièce russe d’Ivan Viripaev. (…) Dans un magnifique cube bleu évoquant tantôt la mer tantôt le ciel, les excellents Evelyne de la Chenelière, Marie-Eve Pelletier, David Boutin et Paul Ahmarani font rire, réfléchir et vont satisfaire, surtout, notre goût pour les histoires, notre besoin d’espoir. Le metteur en scène Florent Siaud dirige un fort joli bateau, amenant ses comédiens dans tous les recoins de l’espace vide. Son équipage habille la scène d’éclairages, de sons et d’images qui agissent en parfait contrepoint à cette intrigue qui n’en est pas une.
• 2015, critique d’Illusions par Marie-Claire Girard, Huffington Post
Illusions, la pièce de l’auteur russe Ivan Viripaev présentée au Théâtre Prospero, nous amène là où on ne croyait pas aller. Dans une mise en scène impeccable de Florent Siaud où c’est le texte qui occupe tout l’espace les quatre protagonistes nous racontent la même histoire narrée de points de vue différents, variation sur le thème toujours revisité des Liaisons dangereuses et dont on ne se lasse jamais de découvrir de nouvelles facettes.
• 2015, critique d’Illusions par Éloïse Choquette, Pieuvre.ca
La mise en scène de Florent Siaud, (…) dépouillée de tout artifice, s’apparente (…) à une chorégraphie. (…) Les quatre murs au sein desquels évoluent les comédiens permettent une variation des ambiances, à travers des effets de lumières, d’ombres et de projections. Comme une toile sur laquelle se projette l’imagination des personnages, les murs hauts et nus viennent encloisonner l’espace scénique – et celui du texte. Chapeau aux quatre comédiens (Paul Ahmarani, David Boutin, Évelyne de la Chenelière et Marie-Eve Pelletier).
Pour faire un spectacle du Combattimento di Tancredi e Clorinda de Monteverdi, chefs et metteurs en scène enchâssent généralement ce madrigal d’une vingtaine de minutes dans un ensemble de pièces vocales et instrumentales signées la plupart du temps par le génial Crémonais. A l’Opéra de Clermont-Ferrand, Johannes Pramsohler directeur musical de l’Ensemble Diderot, et Florent Siaud metteur en scène, ont choisi eux, d’inviter des contemporains de l’auteur du Lamento d’Arianna pour accompagner leur Combattimento « augmenté » sous-titré Fantasmagorie Baroque. Savant autant qu’audacieux montage qui ne se contente pas de juxtaposer des œuvres fussent-elles en affinités thématiques puisqu’inspirées par la Jérusalem délivrée du Tasse. Le fil conducteur en est le poète lui-même incarné alternativement par le comédien Eric Génovèse et le baryton Vladimir Kapshuk en Testo qui revit les grands épisodes de son œuvre emblématique au cours de sa fameuse incarcération pour folie à l’hôpital de Ferrare. Ainsi passe-t-on successivement en un lent crescendo dramatique, de la berceuse Hor ch’e tempo di dormire de Tarquinio Merula à la sensualité de Si dolce è’l tormento de Monteverdi, puis à un extrait d’Erminia sul Giordano de Michelangelo Rossi trois œuvres mettant en scène Rinaldo s’abandonnant aux charmes d’Armide. Mais la magicienne trahit par son amant reparti au combat fait bientôt éclater sa fureur dans Quando Rinaldo de Stefano Landi et dans un nouvel extrait de l’Erminia de Rossi. Survient enfin la sanglante tragédie du Combattimento montéverdien qui voit s’entretuer Tancrède et Clorinde. Lui succède un troisième épisode de l’Erminia de Rossi où le héros blessé à mort, erre en proie à la folie avant d’être découvert par la belle Herminie dans Le lagrime d’Erminia de Biagio Marini. Sigismondo d’India et son Ma ché ? Squallido e oscuro ferment le ban.
Pari on le voit des plus risqués que cette cohabitation entre des esthétiques pas toujours compatibles bien que contemporaines. Ovni musical demeuré inclassable et inégalé, véritable précipité de procédés mélodiques, harmoniques et rythmiques novateurs, le Combattimento di Tancredi e Clorinda semble a priori difficilement soluble dans un tel montage. En dépit des vents contraires, ce délicat échafaudage va devoir son salut aux talents conjugués d’une habile mise en scène et des interprètes. Florent Siaud a garde de ne jamais forcer le trait, de ne pas céder au démonstratif avec un objet forcément hybride ou le parti pris narratif eut fatalement tourné à l’échec. La part du rêve, du suggéré est donc omniprésente dans son travail. Chercher à expliciter dans le cas présent le climat du drame en faisant lien de façon ouvertement didactique, et définir ainsi sans ambiguité le lieu d’accomplissement du destin, revenait pour parodier Mallarmé à « supprimer les trois-quarts de la jouissance du poème qui est faite de devenir peu à peu : suggérer, voilà le rêve. C’est le parfait usage de ce mystère qui constitue le symbole ».
Pour ce faire, les protagonistes, instrumentistes compris, demeurent dans une légère pénombre, à peine déchirée parfois par une lumière plus crue venue souligner la tendresse ou la violence des sentiments, les doutes et les luttes internes de chacun. L’intimisme de ce lieu que dans un paradoxe assumé on pourrait qualifier d’utopique, joue autant sur l’indétermination de l’espace et de l’action qui s’inventent au fur et à mesure, que sur la musique et la voix qui en portent et en traduisent les affects. Tout l’art de Siaud consiste à conduire l’imaginaire du spectateur vers des horizons de transparences et des effets de miroir sur lesquels apparaissent et s’effacent les protagonistes. Le recours à la vidéo qui dans trop d’exemples s’impose comme une piètre cosmétique venue masquer les insuffisances d’une véritable dramaturgie, acquiert dans ce Combattimento une puissance symbolique loin de toute surcharge. Les images diaphanes, à l’imprécision calculée, s’ouvrent aux énigmes du labyrinthe des passions et leurs confèrent tout au contraire une dimension subtilement onirique qui ne parasite à aucun instant le chant.
La conduite énergique de Johannes Pramsohler, premier violon, alternant tonicité et suavité, participe grandement à la cohérence du projet (…)”
• Novembre 2014, “Combattimento livré mardi soir, à l’Opéra de Clermont”,critique de Combattimento, par Pierre-Olivier Febvret, quotidien La Montagne, jeudi 27 novembre 2014.
“Une fantasmagorie baroque, autour de personnages tout en ambiguïté qui ont hanté la Renaissance italienne, s’est jouée mardi soir, à l’Opéra. Ce n’est pas la réalité. L’ambiance de Combattimento tient du rêve, avec une utilisation fine de la lumière qui ne succombe jamais à l’éclat. Avec des voiles qui se mélangent aux miroirs puis aux fumées. Avec des visages, des paysages qui surgissent, se jouent de la netteté dans cette pénombre travaillée. Entre illusions et illustrations, tout n’est qu’éclaircissement d’une histoire nébuleuse, que focus sur des personnages créés en 1580 par le poète Torquato Tasso ; tous sont marqués par une forte ambiguïté sur fond de désir.Dans cette remarquable mise en scène de Florent Siaud, tour à tour se dressent la magicienne Armide, le chevalier Renaud, Tancrède, Clorinde et Herminie qui ont hanté la Renaissance italienne. Tour à tour montent les musiques de Monteverdi, Merula, Rossi, Landi, Marini… portées à un haut niveau de légèreté malgré leur intensité par l’ensemble Diderot. Les contrastes fins sont cohérents avec le clair-obscur ambiant (…)”
Directeur du Théâtre Roger Barat depuis 2009, Vincent Lasserre impulse une programmation aussi dynamique qu’originale. En ce 15 octobre, quatre cents personnes découvrent Combattimento, “fantasmagorie baroque” coproduite par l’Ensemble Diderot, la compagnie Les Songes turbulents, l’Atelier des Musiciens du Louvre et le Festival de Pontoise.
Dans sa présentation d’avant-spectacle, le metteur en scène, Florent Siaud, annonce que l’ouvrage original – Il combattimento di Tancredi e Clorinda, composé par Monteverdi pour le carnaval de Venise, en 1624 – marque la transition entre la musique vocale et celle qu’incarnent des chanteurs-acteurs. Mais Il combattimento… ne dure que vingt minutes : “Comme tous les bijoux, il faut le sertir.”
La solution généralement adoptée consiste à choisir d’autres pièces de ce même Huitième Livre des Madrigaux guerrieri e amorosi. Plus audacieux, Florent Siaud innove : La Gerusalemme liberata (1581), écrite par Torquato Tasso, a stimulé l’imagination d’autres compositeurs. Ils racontent, eux aussi, la Première Croisade, menée par Godefroi de Bouillon pour délivrer Jérusalem des Sarrasins. Ainsi, Mazzochi, Marazzoli ou Belli convoquent les mêmes personnages de l’épopée, qui nous font passer de la Renaissance au baroque.
La thématique de Combattimento est guerrière : littéral et figuré, le “combat” oppose désir et raison, amour et mort. Des “figures entêtantes” surgissent, telle l’envoûtante Armide, qui fait perdre aux chevaliers virilité et sens du devoir. Herminie, elle aussi, est une princesse orientale : fille du roi d’Antioche, elle s’éprend de Tancrède, son beau geôlier, mais ce dernier n’aime que Clorinde. Ces “femmes ensorceleuses, toutes de tendresse et de mélancolie” peuvent guérir les blessures, non seulement grâce aux plantes magiques, mais surtout par leurs murmures incantatoires.
L’idée des créateurs de ce spectacle, qui fonctionne à la perfection, est de plonger les personnages dans un songe orageux, celui du Tasse, entre la veille et le sommeil”. Cette vie déchirée par des amours impossibles reflète celle de l’écrivain, piégé par sa passion pour la duchesse d’Este. Dans sa cellule de l’hôpital Sainte-Anne, à Ferrare, il soupçonne un complot universel, voit des rats qui le persécutent, rédige une lettre : il se dédouble, dialoguant avec son propre spectre.
La traduction visuelle de cette conception magistrale séduit d’emblée. Placés à gauche sur la scène, éclairés par de douces lueurs, les musiciens, qui jouent sur instruments d’époque, semblent faire partie d’un somptueux tableau, signé Giorgione ou Véronèse. L’âge tendre de toute la troupe est une source de jouvence, pour soixante-dix minutes d’émerveillement. Sous la direction à fleur de peau de Johannes Pramsohler, l’Ensemble Diderot émerge de la nuit pour faire revivre ces airs lumineux, évoquant le cliquetis d’une amure juchée sur un cheval à la lutte… Vladimir Kapshuk et Matthieu Chapuis prêtent tout leur charme aux ennemis qui semblent frères, tandis que Mercedes Arcuri incarne la femme éternelle, de la berceuse initiale au lamento final.
Ce spectacle raffiné se place au rang de ceux de Benjamin Lazar et de Louise Moaty : Monteverdi et ses contemporains n’ont sans doute jamais paru aussi jeunes, aussi envoûtants. Souhaitons qu’une tournée prolonge ces instants de grâce, ces apparitions bouleversantes, ces épures où les plis d’un manteau suggèrent des tourments indicibles, avec ces chevaliers qui s’entrechoquent en une fresque alla Masaccio…
Du grand art, que le public d’Herblay accueille dans un silence religieux, avant d’éclater en ovations.
Extrait : “Interprété par Vladimir Kapshuk, Mercedes Arcuri (photo) et Matthieu Chapuis, le célèbre madrigal constitue ici le matériau principal d’un projet que F. Siaud et J. Pramsohler (photo) décrivent comme un songe tumultueux du poète Torqueto Tasso, conté par Eric Genovèse. Des pages instrumentales de Landi, Arrigoni, d’India, Rossi, Mazzochi, Marini, Merula et Rovetta, confiées à J. Pramsohler et aux musiciens de l’Ensemble Diderot, complètent une « fantasmagorie » dont la création est guettée avec beaucoup de curiosité. Précisons que l’Atelier des Musiciens du Louvre a pris part à la production et que, excellente nouvelle, le spectacle sera diffusé en Île-de-France en 2014-2015 grâce au soutien de l’ARCADI. “
Il est rare qu’un metteur en scène à ses tout débuts puisse produire un spectacle aussi intense et rigoureux que le Quartett qu’a réalisé Florent Siaud (…)” ; la distribution provoque “d’emblée un effet de choc puisque, s’il revient à Marie-Armelle Deguy de jouer la Merteuil, Valmont, son infidèle compagnon de débauche, est défendu par une comédienne d’exception : Juliette Plumecocq-Mech (…). Un tel spectacle m’arrache le qualificatif de “sublime” pour souligner une expérience limite qui laisse des traces durables
Extrait : Epic Falstaff, c’est un peu comme un pied de nez au côté trop sérieux de l’opéra. Sur le modèle narratif de l’œuvre éponyme de Verdi, le compositeur Fabien Waksman et le librettiste Florent Siaud ont imaginé trois volets très différents, plus ou moins adaptés des trois actes de l’opéra original. Texte et musique réunissent les élèves de Troisième du Collège Gustave Flaubert (Paris 13), de Quatrième du Collège Jean-Jaurès de Clichy-La-Garenne et de CM1 pour l’École Paul Langevin de Fontenay-sous-Bois. Enchaînant les climats comique, épique et fantastique, cet opéra de poche traite de la question de la dérision et du sublime de l’existence humaine. Les auteurs ont bien pris soin de ne pas réduire leurs ambitions sous prétexte de s’adresser à un jeune public. Sur la scène de l’Amphithéâtre Bastille, des groupes de personnages fort contrastés évoluent dans des saynètes tragi-comiques avec de fortes résonances actuelles. Les adolescents adoptent avec gourmandise les codes du théâtre musical.
Quartett, dans une mise en scène de Florent Siaud : des images d’une plastie parfaite; une relecture réussie à tous les plans.
Florent Siaud offre une magnifique mise en scène du Quartett de Heiner Müller, où les deux libertins de Laclos s’achèvent dans un ultime et maléfique combat. (…) Le théâtre libertin sert à Müller de miroir de l’Occident ravagé par les guerres qui mènent au terrifiant spectacle de la mort, que Florent Siaud donne à voir dans toute sa noire splendeur. (…) Florent Siaud a fait un travail admirable avec les deux actrices françaises qui maîtrisent à merveille la superbe partition de Müller, mais s’est aussi entouré d’une solide équipe de concepteurs moitié française, moitié québécoise. (…) Ils créent de superbes tableaux clairs-obscurs où deux bêtes se livrent un dernier et sublime spectacle érotique jusqu’à sa funeste apothéose. Un grand moment de théâtre.
(…) admirable et déroutante performance de deux actrices françaises qui jouent la Marquise de Merteuil et Valmont dans Quartett de Heiner Müller. (…) C’est du grand art (…).
C’est formidable !
Plusieurs “rôles pour deux excellentes comédiennes qui se partagent celui de Valmont, dans un magnifique décor sur le point de s’effondrer tout comme leur relation, et qui se referme lentement sur leur univers. Une mise en scène qui fait ressortir les sentiments primaires des personnages par une gestuelle animale et un jeu très physique. Une proposition fascinante à tous les niveaux et qui nous hante longtemps.
C’est un plaisir – pervers, bien sûr – que de rétendre ce texte d’Heiner Müller (…). Le champ de bataille des deux libertins est un univers en ruine. C’est rendu ici littéralement par l’atmosphère de fin du monde, un peu beckettienne, qu’installe le spectacle dirigé par Florent Siaud (…). Assez éblouissante, Marie-Armelle Deguy maîtrise tous les registres de ce jeu de rôle. (…). Juliette Plumecocq-Mech compose un étonnant Valmont, plutôt clownesque (…).
C’est très très très bien réalisé, (…) les deux actrices (…) sont excellentes ; (…) un jeu d’actrice assez incroyable
Un pur moment de grand théâtre, voilà ce qui attendait la salle comble truffée de personnalités à l’intime Théâtre La Chapelle hier soir.” ; “L’ambiance visuelle et sonore est lugubre, angoissante tout en étant discrète et remplit à la perfection son rôle de mise en valeur de l’univers cauchemardesque qui prend vie sur scène. La troublante chorégraphie des corps est réglée au quart de tour, les gestes sont sauvages, tantôt impulsifs et tantôt simulés. Les actrices Marie-Armelle Deguy, ancienne résidente à la Comédie Française de Paris, en duo avec Juliette Plumecocq-Mech au parcours théâtral des plus enviable, s’emparent à bras le corps des rôles démoniaques de Merteuil et Valmont. Par leur impeccable, que dis-je, magistrale! incarnation de leur personnage respectif, elles nous figent le sang dans les veines à maintes reprises. (…) La prestation des actrices est mémorable, je me retiens pour ne pas dire inoubliable. (…) D’ailleurs, les chauds applaudissements, qui se sont prolongés durant plusieurs minutes à la toute fin, résonnent sans doute encore dans La Chapelle…
La mise en scène, les jeux de sons et de lumières et les actrices sont irréprochables, mais on quitte la salle avec des pensées amères. L’auteur Heiner Müller cherchait avant tout (à) déconcerter, (à) perturber et (à) troubler. Mission accomplie.
J’ai adoré ce spectacle-là. (…) ; performance extraordinaire des deux comédiennes qui sont sur scène (…) ; la scénographie est extraordinaire (…) ; un spectacle extraordinaire, (…) un spectacle complet !
Hors de tout doute, Quartett est l’un des spectacles les plus intelligents de la saison. Un coup de maître où aucun détail n’est laissé au hasard; une vision très particulière et risquée de l’œuvre ; un spectacle où la performance des deux comédiennes nous secoue jusqu’aux tréfonds de notre esprit, encore tourmenté à la sortie. On ne peut souhaiter que le jeune metteur en scène nous offre, très rapidement, un autre grand moment de théâtre comme celui-ci.
Le choix de la scénographie s’est avéré assez juste. (…) des jeux d’éclairages sublimes. (…) le jeu des deux comédiennes, Marie-Armelle Deguy et Juliette Plumecocq-Mech, (…) est époustouflant. (…) La mise en scène est également très réussie. Rendre une pièce de Müller à la fois accessible, dynamique et fluide n’est pas donné à tous. Chapeau bas.
Les deux comédiennes sont fantastiques. (…) Quartett est une production rodée, parfaitement au point où je n’ai relevé aucune faille. La mise en scène de Florent Siaud (…) contribue à l’ensemble en laissant se déployer l’espace tout en donnant une impression d’enfermement. (…) C’est un grand moment de théâtre, c’est du marivaudage avec le stupre et la fornication traduits dans un discours ample, souple, puissant, le tout rendu de façon remarquable par les deux comédiennes dans une langue incandescente pleine d’arabesques, de pointes et de déhanchements. C’est à voir, à savourer et à méditer.
Le metteur en scène Florent Siaud, qui a travaillé ici avec Brigitte Haentjens et Denis Marleau, a d’abord eu l’audace de faire jouer deux femmes dans les rôles de Valmont et Merteuil. Juliette Plumecocq-Mech est carrément troublante dans le rôle de Valmont, son physique d’androgyne créant une belle confusion. Marie-Armelle Deguy est également remarquable. Leur maîtrise du texte fait résonner fort les mots de Müller. (…) Florent Siaud réussit à montrer le côté sombre de ces libertins professionnels, qui doivent se demander ce qu’ils laissent derrière eux avant de quitter ce bas monde… (…) cette relecture intelligente de Quartett pose une pierre de plus à l’édifice inébranlable des liaisons dangereuses.