Ta douleur ’12
FONCTION > Dramaturge
DANSE CONTEMPORAINE / XXIe
CHOREGRAPHIE > Brigitte Haentjens
INTERPRETATION > Anne Le Beau, Francis Ducharme
PRODUCTION > Anne Le Beau, Danse-Cité, en présentation à La Chapelle
Douleur du silence, de l’attente, de la rupture, du rejet, de la solitude, de la maladie, de la perte… : Ta Douleur se fraie un chemin fragile et organique au cœur de la géographie accidentée de la douleur. Dans une création pure, où l’éloquence des corps côtoie quelques fragments de paroles, un duo incandescent et sexué, affronte une constellation d’affects à vif. De l’incompréhension à la souffrance partagée, en passant par l’amour furieux, la jubilation déraisonnée et la violence conjugale, deux humanités apprennent à se rencontrer dans la danse. Questionnant le couple dans le monde contemporain, elles font l’expérience dans leur chair d’une douleur difficile à nommer, parce qu’à la fois physique et psychologique, individuelle et collective. Se déployant dans un spectacle cru et délicat, cette recherche intime s’inscrit dans la continuité du travail d’interprète d’Anne Le Beau. Forte de vingt-cinq ans de collaboration auprès de chorégraphes et de compagnies réputés, elle poursuit ici librement sa démarche artistique dans un contexte d’échange avec des collaborateurs venus de la danse, du théâtre et de la musique, qui sont liés à elle par de profondes affinités électives.
> En savoir +
– Consulter la page du spectacle sur le site de Danse-Cité : en français ; en anglais.
– Consulter la page du spectacle sur le site du Théâtre La Chapelle.
– Consulter la page du spectacle sur le site de Sibyllines, compagnie de création de Brigitte Haentjens
– Extraits de presse
On se réjouit de voir une femme de théâtre – et non la moindre – cueillir ainsi le potentiel expressif du corps. Et on assiste à un solide travail d’interprètes […] alors que leur seule présence physique, leurs regards, leurs faciès en disent long. On sent la chair aussi lourde ou fébrile que la douleur qu’elle porte.
Frédérique Doyon, Le Devoir http://www.ledevoir.com/culture/danse/359592/douleurs-soliloques
Avec une belle liberté et le concours de deux interprètes qui sont aussi de convaincants acteurs, Haentjens s’offre une exploration du corps et de l’émotion qui ne trahit guère son travail dramaturgique avec Sibyllines.
Sylvie St-Jacques, La Presse http://www.lapresse.ca/arts/spectacles-et-theatre/danse/201209/24/01-4577072-ta-douleur-devant-la-douleur-des-autres.php
Brigitte Haentjens dirige ce duo avec son sens habituel du rythme, proposant des corps précis qui occupent l’espace de façon constamment renouvelée. Radicale par sa simplicité, la proposition donne néanmoins l’impression que le thème est exploré en entier, comme si l’accumulation de ces courts tableaux permettait d’atteindre l’universel.
Émile Jobin, Revue Jeu http://www.revuejeu.org/critiques/emilie-jobin/ta-douleur-douleur-exquise