Le Roi Lear ’14

Le Roi Lear ’14

Dramaturgie Florent Siaud

Texte français Yves Bonnefoy • Mise en scène Christian Schiaretti • Scénographie et accessoires Fanny Gamet •  Costumes Thibaut Welchlin • Lumières Julia Grand •  Coiffures, maquillages Romain Marietti • Son Laurent Dureux • Collaboratrice artistique Michèle Merlin • Assistante à la mise en scène Yasmina Remil • Distribution Serge Merlin, Pauline Bayle, Andrew Bennett, 
Magali Bonat Régane, Olivier Borle, Paterne Boungou, Clément Carabédian, Philippe Duclos, Philippe Dusigne, Christophe Maltot, Mathieu Petit, Clara Simpson, Philippe Sire, Julien Tiphaine, Vincent Winterhalter, Marc Zinga, Victor Bratovic, Romain Bressy, Franck Fargier, Lucas Fernandez, Florent Maréchal, Sven Narbonne, Joël Prudent, Loïc Yavorsky
Production Théâtre National Populaire • Coproduction Théâtre de la Ville, Paris. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

Comptant, avec Macbeth, Hamlet et Othello, parmi les tragédies phares de William Shapeskeare, Le Roi Lear retrace la dissolution d’un royaume, décidée par un monarque pré-chrétien ployant sous le passage des ans. La cérémonie protocolaire qui devait se solder par un un partage équitable entre les trois filles de Lear tourne au scandale de cour lorsque la troisième d’entre elles refuse de se conformer au caprice paternel : faire une déclaration publique d’amour au père. Blessé par ce qu’il pense, à tort, être un affront, Lear déshérite sa fille et l’abandonne au Roi de France, qui rassemble rapidement des troupes pour envahir la Grande Bretagne. Goneril et Regane, les deux filles qui se se sont pliées à l’exercice, ne tardent pas à révéler leur véritable dessein : mettre au Lear et sa cohorte de chevaliers d’élite. Abandonné de tous, le roi vagabonde dans une lande terrassée par la tempête, accompagné d’un fou, d’un fils banni et d’un fidèle serviteur. Dans une intrigue politique quasi-policière, le vieux roi fait l’expérience d’un corps symbolique qui a divorcé de son corps réel et du scandale qui s’ensuit. À la tête d’une distribution imposante, riche d’une trentaine d’acteurs, Christian Schiaretti met en scène Serge Merlin, acteur imposant pour une partition à sa mesure.