Stagiaire mise en scène Florent Siaud
Texte Normand Chaurette • Distribution Christiane Pasquier et Pier Paquette • Mise en scène Denis Marleau • Collaboration artistique et conception vidéo Stéphanie Jasmin • Assistance à la mise en scène Martin Émond • Scénographie Michel Goulet • Éclairages Marc Parent • Composition musicale Denis Gougeon • Design sonore Jules Beaulieu • Staging vidéo et montage Pierre Laniel • Costumes Isabelle Larivière • Maquillages et coiffures Angelo Barsetti • Assistance au décor et accessoires Stéphane Longpré
Coproduction Compagnie de création UBU, ESPACE GO, Montréal, Centre national des Arts, Ottawa.
En écrivant Ce qui meurt en dernier, le dramaturge québécois Normand Chaurette s’est approprié un personnage sorti de la plume de Frank Wedekind au tournant du XXe siècle : la comtesse Martha von Geschwitz, amoureuse de Lulu, la célèbre femme-enfant de L’Esprit de la terre et de La Boîte de Pandore. Chaurette lui donne ici une autonomie inédite : Martha est seule en scène, dialoguant avec la figure irréelle de Jack l’Eventreur, c’est-à-dire avec elle-même, ses fantasmes morbides mais aussi son besoin bouleversant d’un amour salvateur. Après Le Passage de l’Indiana, Le Petit Köchel et Les Reines, voici le quatrième texte chaurettien que l’artiste canadien Marleau porte à la scène. Incarnée avec maestria par la virtuose Christiane Pasquier, cette enquête sur la beauté et la mort ne pouvait trouver de réalisation scénique plus captivante.
Presse
• LE DEVOIR, Hervé Guay
Une bête de scène romantique. Pasquier ne passe pas à côté de l’occasion qui lui est fournie de montrer l’étendue de son talent. […] Pier Paquette compose un Jack l’Éventreur tour à tour envoûtant et terrifiant. […] Allégé par une théâtralité raffinée, Ce qui meurt en dernier s’avère enfin une méditation fascinante sur le pouvoir de la fiction, capable d’extraire de l’ennui et de procurer des sensations fortes, même à ceux qui restent confortablement assis dans un fauteuil. […] Comme par le passé, la mise en scène de Denis Marleau épouse l’écriture de Chaurette et, sans en nier le caractère sombre, son travail en souligne tant la fantaisie que les jeux de miroirs.
• RADIO-CANADA, Désautels, Marie-Christine Trottier
Un moment de théâtre intense, inoubliable, époustouflant mis en scène par Denis Marleau. Le mot qui me vient immédiatement en tête c’est virtuosité. Un mot qui s’applique autant à l’interprétation de Christiane Pasquier, grandiose, qu’au texte de Normand Chaurette.