Composé par Guillaume Connesson sur un livret d’Olivier Bleys, l’opéra Les Bains macabres est encore à l’affiche à Paris dans une mise en scène de Florent Siaud jusqu’au 6 février au Théâtre de l’Athénée Louis Jouvet. Découvrez les premiers échos médiatiques de cette création originale, co-commandée par les Frivolités parisiennes et le Théâtre Impérial de Compiègne.
Revue de presse :
« Coup de coeur de Charles Arden »
La Dispute, France Culture
« la mise en scène de Florent Siaud fait traverser les frontières de la mort à la passion amoureuse tandis que le compositeur Guillaume Connesson, lui, alterne les ambiances musicales »
Guillaume Tion, Libération
« s’ébat dans ces « Bains macabres » une joyeuse équipe de jeunes talents. Au premier rang, l’orchestre des Frivolités Parisiennes […]. Réglée par Florent Siaud et organisée selon un dispositif simple mais habile, [la scène] profite de voix légères mais adaptées à chaque rôle. »
Philippe Venturini, Les Echos
« une réussite toutes catégories confondues, […] au rang des créations les plus abouties dans le domaine du théâtre mis en musique. Tout simplement. […] un spectacle subtil, audacieux, haut de gamme »
Regard en coulisse
« Réussite éclatante pour les bains macabres. […] Des rires fusent, plusieurs coups de feu claquent et l’opéra s’achève, aussitôt acclamé par le public du théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet, évidemment conquis. […] la réussite de cette réalisation repose sur la grande harmonie du trio composition/livret/mise en scène, permettant au tout d’atteindre d’habiles équilibres, avec l’apparence du facile. […] Dernier élément du triptyque, la mise en scène, signée Florent Siaud, est du même acabit : simple et signifiante avec effets comiques efficaces, elle permet également à l’aspect fantastique de l’œuvre de se déployer. Sa profondeur devient alors palpable, provoquant alors un certain vertige. »
Yannick Foratier, Classique mais pas has been
« Vrai travail d’équipe, Les Bains Macabres sont portés par une énergie collective que la mise en scène de Florent Siaud et la scénographie de Philippe Miesch savent à la fois nourrir et canaliser, jouant à plein sur le second degré et l’ironie. […] Deux grosses heures de plaisir et un immense éclat de rire final. Plongez sans hésiter »
Alain Cochard, Concertclassic
« Les interprètes de cet opéra comique se révèlent être à la hauteur du défi que Guillaume Connesson s’est lancé. […]Il est vrai qu’ils sont tous mis en valeur par la belle et efficace mise scène de Florent Siaud, lequel n’a pas été tenté, par bonheur, de « surjouer » un texte et une partition qui se suffisent à eux-mêmes. Il faut y associer Philippe Miesch pour la scénographie et les costumes du spectacle ainsi que Nicolas Descôteaux pour les lumières. […] Les trente cinq instrumentistes sont très impliqués dans ce voyage onirique, étrange et comique à la fois, dirigé de main de maître par le chef néerlandais Arie van Beek »
Marc Portehaut, Classicagenda
« Nous voici emportés dans un tourbillon sonore et visuel qui ira crescendo jusqu’à la fin. […] Tout s’enchaîne comme par magie au rythme d’une musique colorée, expressive, moqueuse, parfois violente ou sentimentale qui force l’admiration. […] Sous la direction du metteur en scène Florent Siaud, les neuf chanteurs-acteurs assurent leurs rôles avec compétence. » […]
Brigitte Cormier, Forum Opera
« La musique, l’intrigue et la scénographie (panneaux coulissants sur des révélations terribles et sur lesquels sont projetés des génériques de 7ème art) sont au diapason et synchronisés pour donner l’effet d’un film à la Hitchcock, avec des scènes vertigineuses (comme Vertigo qui est d’ailleurs inspiré d’un roman intitulé D’Entre les morts), un humour macabre à mourir de rire (rappelant Mais qui a tué Harry ?) puis un emballement digne de La Mort aux trousses et même d’un Western Tarantino. […] Le public fait un triomphe à cette œuvre qui transforme la mort […] en un opéra-comique »
Charles Arden, Olyrix
« Dans une scénographie de Philippe Miesch empruntant aux codes contemporains, split-screen horizontal, effet algeco avec parois translucides et projection vidéos, Florent Siaud signe une mise en scène vive et alerte »
Froggy Delight
« Il faut courir voir ce spectacle génial. Un opéra polar plein d’humour et de fantômes »
Foudethéâtre
« Débuts étincelants de Guillaume Connesson à l’opéra. […] Soucieuse des équilibres et des textures, la formation [des Frivolités parisiennes] parvient à une lisibilité très accomplie avec le chef Arie Van Beek. […] La mise en scène de Florent Siaud (dont on avait apprécié la mise en espace sur Pelléas et Mélisande à l’Opéra National de Bordeaux il y a deux ans) colle intelligemment tous les morceaux du puzzle. […] On ne peut que conseiller cette plongée en eaux troubles, où suspense et lyrique font bon ménage ! »
Thibault Vicq, opera-online
« Une musique savante et volontiers volubile – orchestration riche ‘à la française’ […]. Tout cela mis en scène par Florent Siaud entre Meliès et Branquignols, bonne farce pas si drôle donnant le ton de ces bien nommés « Bains Terminus » où se frôlent l’en-deçà et l’au-delà […]. Plateau impeccable et monté sur ressorts […], direction elle aussi « label-qualité » d’Arie Van Beek. »
François Lafon, Musikzen